Une crise sanitaire qui dure dans le temps
La première vague de la crise sanitaire a mobilisé nos ressources instinctives : esprit de combat et solidarité. Aujourd’hui, en durant dans le temps, la crise sanitaire nous demande de l’endurance et de la persévérance pour continuer à manager efficacement des équipes parfois éprouvées par cette situation. Une fatigue au travail peut apparaître.
Quand le stress est élevé, nous écartons les moments de récupération de notre agenda
Vous le constatez parfois, lorsque nous subissons des niveaux élevés de stress au travail, nous sommes moins susceptibles de nous engager dans des activités de récupération. « J’ai encore emporté du travail à la maison ce week-end », « Je ne peux pas refuser de répondre alors que cela me prend seulement 2 minutes de régler ce problème », « Je n’ai plus le temps d’aller courir » sont des phrases qui reviennent souvent au cours de mes accompagnements.
Mais attention ! Une fois enclenchée, la surcharge régulière de travail entraîne un cycle de non-récupération qui déséquilibre notre capacité à reconstituer nos ressources.
Comment conserver nos capacités de récupération et traverser la crise sanitaire avec succès ?
La première étape est de faire de la récupération une priorité. La récupération est « un processus au cours duquel les systèmes fonctionnels de la personne qui ont été sollicités au cours d’une expérience stressante reviennent à leur niveau antérieur ». La récupération nous protège du surmenage. Elle équilibre nos émotions et nous permet de faire face aux situations sereinement.
Avoir un sentiment de contrôle sur son temps libre a un effet positif sur la fatigue
Selon une étude menée par les psychologues allemandes Sabine Sonnentag et Charlotte Fritz, il existe 4 stratégies possibles qui montrent un effet positif sur la faculté de récupération :
1- le détachement psychologique – ne pas penser au travail pendant les heures personnelles ;
2- la relaxation – diminuer son niveau d’activation ;
3- la maîtrise – relever un défi positif pour apprendre quelque chose de nouveau ;
4- le contrôle – avoir un sentiment de contrôle sur son temps libre.
Se désengager mentalement et reprendre le contrôle sur son temps libre est l’une des stratégies qui montre un effet positif sur nos facultés de récupération.
3 questions pour mettre en place une première action
C’est pourquoi je vous invite à prendre 5 minutes pour vous poser les questions suivantes :
- Quelles sont les activités que vous avez mises de côté depuis le début de la crise et qui vous font habituellement du bien ?
- De quoi avez-vous besoin aujourd’hui pour reconstituer votre stock de vitamines mentales ?
- Quel premier pas pouvez-vous faire pour réintroduire un moment de récupération dans votre agenda ?
A vous de jouer !
Envie d’aller plus loin dans cette démarche, nous vous accompagnons individuellement ou collectivement. Rencontrons-nous !